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Les édulcorants

  • Véronique Gillas
  • 7 oct. 2024
  • 3 min de lecture
Edulcorants ou sucre ?
Que penser des édulcorants ?

Aujourd’hui je vais vous parler de l’une des erreurs que je vois le plus souvent, à savoir la consommation d’édulcorants.

Les personnes qui y ont recours croient bien faire et pourtant….

 

Si l’on s’en réfère à la définition du Larousse, un édulcorant est une substance d’origine naturelle ou de synthèse donnant une saveur sucrée. Ainsi, le sirop d’agave, le miel et bien d’autres substances sont des édulcorants. Ils ne sont pas la cible de cet article, même si limiter leur consommation ne peut pas nuire.

Les édulcorants dont je souhaite vous parler ici sont les édulcorants intenses et les édulcorants de charge parmi lesquels on trouve les polyols.


LES ÉDULCORANTS QUE VOUS RENCONTREZ LE PLUS SOUVENT


Parmi les édulcorants intenses

  • L’acésulfame K (pour potassium) E950

  • L’aspartame identifiable sous le nom de code E951. Le plus connu.

  • L’acide cyclamique et cyclamate de calcium ou sodium E 952

  • La saccharine E954. Le plus ancien.

  • Le sucralose E955

  • L’alitame E956

  • La thaumatine E957

  • Une composition de sel d’aspartame et d’acésulfame K désignée sous le code E962

  • La stévia, un édulcorant d’origine naturelle.

 

Parmi les polyols

  • L’erythritol E968

  • Le sorbitol E420

  • Le maltitol E965

  • Le mannitol E421

  • L’isomalt E953

  • Le xylitol E967

Ils sont issus soit de céréales, soit de sucres.


POURQUOI CONSOMMER DES ÉDULCORANTS EST UNE ERREUR ?


1/ Parce que leur innocuité est loin d’être prouvée. Certains d’entre eux (notamment l’aspartame et l’acésulfame) sont suspectés d’être liés à un risque accru de tumeur au cerveau, de cancer du sein, ou encore de leucémie. Certaines études ont également mis en évidence une augmentation des migraines ou un déséquilibre du microbiote intestinal. On observe aussi une perturbation de la tolérance à l’insuline ou des risques de prématurité. Enfin, ils provoquent un stress oxydatif pro inflammatoire qui dégrade le tissu de certains organes (foie, rein…).

Les polyols ont l’avantage de ne quasiment pas passer la barrière intestinale et donc d’apporter peu de calories. En revanche, comme ils n’ont pas été absorbés ils se retrouvent quasiment intacts dans le côlon où ils fermentent et provoquent un appel d’eau ce qui peut provoquer des ballonnements et des diarrhées.

 

2/ Parce qu’ils ne vous permettent pas de vous déshabituer du goût sucré et vous conduisent à entretenir des comportements alimentaires néfastes. Ainsi je rencontre fréquemment des personnes qui surveillent leur alimentation (dans une optique minceur ou santé) mais qui boivent quotidiennement près d’un litre de soda light.

 

3/ Parce qu’ils ne répondent pas à l’objectif pour lesquels ils sont consommés, à savoir perdre du poids. Depuis leur apparition en vente libre en Europe à la fin des années 80, le taux de surpoids et d’obésité n’a cessé d’augmenter. Certaines études mettent clairement en avant que plus un enfant consomme des boissons édulcorées, plus il prend du poids. C’est également vrai pour la population adulte.

 

4/ Parce qu’il semblerait que votre corps ne sache pas les gérer et qu’ils provoquent une réaction insulinique. Des études ont clairement montré que la sécrétion d’insuline était aussi élevée avec le sucre qu’avec l’aspartame, 30 minutes après ingestion. D’autres ont conclu qu’il existe un lien entre la consommation de boissons édulcorées et le diabète. Le mécanisme qui conduit à ces résultats n’est pas bien expliqué. L’on ne sait pas si la consommation d’édulcorant perturbe les signaux associés au goût sucré et induit un phénomène de compensation aux repas suivants conduisant à manger davantage.


EN CONCLUSION QUE PENSER DES ÉDULCORANTS ?


Même si ces produits restent commercialisés, les études sur leur dangerosité étant contradictoires, il est fortement recommandé de les éviter à tout prix. Dans un premier temps, jeter ces produits et utiliser du sucre me semble une saine mesure. Corrélativement, je recommande d’apprendre à se déshabituer du goût sucré progressivement en diminuant le sucre ajouté dans les recettes, et en s’éloignant des produits industriels qui sont souvent beaucoup trop sucrés.


C’est beaucoup moins difficile qu’il n’y paraît. Nous connaissons tous des personnes qui ont pris l’habitude de ne plus sucrer leur café et qui ne reviendraient pas en arrière. Essayez, vous n'avez rien à perdre !!


En attendant, il est préférable de consommer un peu de sucre, raisonnablement plutôt que ces produits dont l’innocuité n’a pas été prouvée.


Évidemment, cette recommandation est encore plus nécessaire pour les femmes enceintes, les bébés, les enfants et les personnes âgées et de façon générale toutes les personnes qui souffrent d’une pathologie.

 

C’est avec plaisir que je vous partage ces informations. Merci de mentionner la source si vous partagez à votre tour tout ou partie de mes articles.


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© 2014-2023 par Véronique Gillas

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