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Oméga-3 et immunité

  • Véronique Gillas
  • 20 nov. 2024
  • 2 min de lecture
Réguler l'inflammation avec les oméga-3
Privilégier l'énergie des oméga-3 pour combattre l'infection

Aujourd’hui nous allons parler des lipides, car étonnamment, ils jouent également un rôle dans la compétence de notre système immunitaire. Je vous l’ai déjà dit, toutes les graisses ne se valent pas, et c’est particulièrement vrai lorsqu’il est question d’immunité. Pourquoi ?

 

Eh bien notamment parce que les graisses que l’on consomme constituent le composant majeur de nos membranes (cellulaires, nucléaires, mitochondriales, hémato-encéphalique…) y compris celles des pathogènes qui nous envahissent, puisqu’ils se multiplient avec les substrats qu’ils trouvent à disposition dans notre organisme. Du fait de leur caractère poly-insaturé, les oméga-3 permettent d’obtenir des membranes particulièrement flexibles et oxydables.

 

Cette souplesse membranaire améliore la capacité des globules rouges à circuler dans l’intégralité de nos vaisseaux y compris les plus petits capillaires. Notre corps est ainsi mieux oxygéné, ce qui permet l’explosion respiratoire des leucocytes.

Parallèlement, le caractère oxydable de ces lipides, rend les membranes plus sensibles face aux attaques oxydatives des leucocytes. Les membranes des pathogènes si elles sont riches en oméga-3 seront donc plus fragiles, plus facilement oxydées ce qui entraîne une mort prématurée du pathogène.

 

Les oméga-3 sont également la source alimentaire ayant le meilleur rendement énergétique. L’énergie est un élément nécessaire et indispensable pour combattre. Ce n’est pas pour rien que l’on se retrouve épuisé lors d’une attaque virale ou bactérienne. Notre système immunitaire monopolise alors à son profit une grande partie de l’énergie produite. Donc plus on sera capable d’en produire, plus on sera apte à se défendre efficacement.

 

Parce qu’ils sont précurseurs d’eicosanoïdes jouant un rôle de modulateur inflammatoire, les oméga-3 vont également œuvrer afin que l’inflammation ne devienne pas pathologique. N’oublions pas que souvent l’organisme pâtit davantage d’une réponse immunitaire et inflammatoire incontrôlée que de l’agresseur lui-même.

 

L’organisme est incapable de fabriquer des oméga-3 à partir d’autres molécules. Ils ne peuvent donc n'être apportés que de manière exogène. Comme toujours, on privilégiera les apports alimentaires aux apports sous forme de complément. D’autant plus que pour ces derniers, il faut être particulièrement vigilant sur la qualité.

 

N’hésitez donc pas à consommer de l’huile de lin ou de colza, des graines de chia, de l’huile de cameline, mais aussi et surtout des petits poissons gras, notamment des sardines, harengs, anchois et maquereaux, ou plus exceptionnellement du saumon, de la truite arc en ciel (ou saumonée), pour améliorer la composition en acides gras de vos membranes.

 

C’est avec plaisir que je vous partage ces informations. Merci de mentionner la source si vous partagez à votre tour tout ou partie de mes articles.


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