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Praticienne en santé fonctionnelle

  • Véronique Gillas
  • 18 oct. 2023
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 3 juil. 2024


 Régulièrement actualiser ses connaissances en santé fonctionnelle pour aider au mieux les patients
Etudier la santé fonctionnelle

Mais comment diable en suis-je arrivée à la santé fonctionnelle ?


La nutrition m’est apparue comme une reconversion évidente lorsqu’à 47 ans j’ai décidé de plaquer mon premier métier. Après de nombreuses années de conflit avec la nourriture, c’est un euphémisme que de dire que le sujet m’intéressait. Il est clair que j’espérais secrètement pouvoir guérir ce conflit larvé en en sachant davantage sur la nourriture, les aliments, les nutriments… Toutes les personnes qui ont (ou ont eu) une relation difficile avec la nourriture et ont essayé nombre de solutions présentées comme miraculeuses (régimes en tous genres, jeûne, approche des groupes sanguin, sans féculents, sans viandes, végétarisme…) voient bien à quoi je fais référence. Mon arrière-pensée : « Si enfin je savais comment manger parfaitement, je pourrais perdre les quelques kilos qui m’empoissonnent la vie depuis si longtemps et faire la paix avec mon assiette. »


Mon parcours


Ma première formation, je l’ai choisie à l’instinct sans trop me poser de question. Résultat : j’ai appris des tas de choses, mais il faut bien l’avouer, bien éloignées de ce que j’attendais. De la nutrition, peu de micronutrition, et encore moins de physiologie. Le leitmotiv était plutôt de s’interroger pour répondre à la question « qu’est-ce qui nourrit ma vie ? ». Je ne peux nier que cette première formation m’a permis de découvrir tout un aspect de la nutrition que je n’avais jamais envisagé. Mais elle m’a tout de même laissée un peu « sur ma faim », si vous me permettez ce jeu de mots. Pas bien grave pour certains, mais moi, il paraît que je suis infernale lorsque j’ai faim.


En parallèle j’ai suivi une formation permettant d’obtenir le certificat de base en médecine académique, obligatoire en Suisse pour pouvoir être reconnue comme thérapeute, et surtout indispensable afin d’en savoir un peu plus sur le corps humain et son fonctionnement. Car la suite de mon aventure me confirmera que sans compréhension de la physiologie, on reste très superficiel.


Devant cette faim inassouvie donc, deux options s’offraient à moi. Creuser cette question de la relation à la nourriture, ou en apprendre davantage sur la physiologie, les nutriments, les micronutriments, toujours avec l’espoir de découvrir les contours de l’assiette idéale.

Qu’à cela ne tienne, lorsque l’on aime, pourquoi choisir ? Et si je prenais les deux ? C’est ce que j’ai fait, probablement incitée par mon côté perfectionniste (à moins que ce ne soit mon côté hyperphagique).

D’un côté une formation en diététique comportementale, qui m’a permis de comprendre ce qui bloque dans la relation à la nourriture et d’obtenir des outils concrets de thérapie cognitive et comportementale, et de l’autre une formation en nutrithérapie. Un délice. Je me suis régalée.

J’ai ensuite complété par une formation en santé fonctionnelle qui m’a permis d’encore mieux aborder, par la micronutrition, à partir des symptômes, les pathologies, leurs causes, leurs implications et l’évaluation de tout ceci à travers les analyses biologiques fonctionnelles.

Pour ceux qui sont intéressés, vous pourrez retrouver l'ensemble de mon cursus dans cet article.


Désormais, il me semble que je suis rassasiée. Pour quelques temps en tous cas. Si les choses venaient à changer, je ne manquerais pas de vous en faire part.

J’ai enfin les outils dont j’avais besoin. Pas pour moi. Car cette histoire dure depuis 10 ans, et personnellement il y a longtemps que j’ai fait la paix avec mon assiette. Mais pour vous. S’il y a bien une chose que j’ai apprise au cours de ces 10 années, c’est que tous ces aspects sont intimement liés. Je les considère aujourd’hui comme indispensables pour vous proposer une prise en charge que j’estime digne de ce nom.


Alors concrètement pour vous qu’est-ce que ça donne ?


Eh bien, ça donne du sur-mesure.


En théorie, un patient qui consulte pour une pathologie, pourra voir son état de santé amélioré avec une prise en charge qui va d'une part explorer les déséquilibres qui contribuent à sa pathologie, et d'autre part lui proposer une approche nutritionnelle et micronutritionnelle afin de les corriger. Mais cette théorie n’est vraie que si le patient a une relation très saine à la nourriture. Ce qui, il faut bien l’avouer est assez rare. Qui mange sans culpabilité ni arrière-pensée d’aucune sorte ? Qui n’utilise jamais la nourriture pour compenser une vie qui n’est pas assez nutritive (pour reprendre l’idée de « qu’est-ce qui nourrit ma vie ») ?


En pratique, si ce patient a une relation perturbée à la nourriture, ou si les recommandations données sont vécues comme une contrainte, il ne sera pas en mesure de les appliquer de façon pérenne. C’est là que l’approche comportementale, qui a pour but de faire évoluer le comportement alimentaire, sera une aide précieuse. Il faudra même parfois, mettre un peu de côté l’objectif thérapeutique qui a motivé la consultation afin de se donner le temps nécessaire pour assainir cette relation à la nourriture.


C’est notamment le cas dans les demandes liées au surpoids car chaque fois que l’on tente d’agir sur le poids, on augmente la probabilité d’aggraver la relation à la nourriture (si vous êtes déjà sensible à cet aspect) et malheureusement d’aggraver le poids. Mais ce n’est pas vrai uniquement dans le cadre du poids. On peut observer une dérégulation du comportement alimentaire alors même que les recommandations ne visent pas à une perte de poids. La prudence s'impose.


Heureusement, les approches que je propose n’ont pas vocation à intervenir dans l’urgence. Nous avons donc tout le temps. Si une pathologie quelle qu’elle soit, nécessite une adaptation de votre alimentation et de votre comportement alimentaire, vous devez être conscient que ces modifications devront devenir votre nouveau mode de fonctionnement pour toute votre vie. Alors autant prendre son temps et faire les choses correctement pour ancrer de nouvelles habitudes auxquelles vous saurez rester fidèle.

 

C’est avec plaisir que je vous partage ces informations. Merci de mentionner la source si vous partagez à votre tour tout ou partie de mes articles.






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