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Vitamine A et immunité

  • Véronique Gillas
  • 8 nov. 2024
  • 2 min de lecture

Vitamine A et immunité
N'oubliez pas la vitamine A !!

Dans notre cheminement à travers les conditions d’une bonne immunité, nous voici arrivés à la vitamine A. Moins connue que ces homonymes C et D, elle n’en est pas moins intéressante.

 

Elle joue un rôle particulièrement actif dans la multiplication des globules blancs et la fabrication des anticorps. C’est aussi un cofacteur de l’activation des gènes dépendants de la vitamine D. Le récepteur à la vitamine D étant un récepteur hétérodimère, sans vitamine A sur son propre site de réception (récepteur RXR), la présence de vitamine D sur son récepteur VDR restera sans effet. C’est elle qui va favoriser l’activité transcriptionnelle de la vitamine D. S’il est donc important de s’assurer que notre taux de vitamine D est optimal, il peut l’être tout autant concernant la vitamine A.

 

Les principales sources alimentaires directes sont l’huile de foie de morue, le foie et le jaune d’œuf. Il s’agit d’une vitamine dangereuse si elle est surdosée. On évitera donc de consommer l’huile de foie de morue en excès, et l’on n’aura pas recours aux supplémentations à l’aveugle sans dosage sanguin. Il y a une contre-indication formelle des suppléments de vitamine A sans dosage préalable en cas de désir de grossesse ou pendant la grossesse.

 

Une autre solution sans risque consiste à consommer les aliments qui contiennent ses précurseurs. En effet, elle est également produite par nos entérocytes (les cellules de notre muqueuse intestinale) à partir notamment du bêta-carotène, que l’on retrouve dans les carottes, les abricots, les mangues, la patate douce, le potiron, c’est à dire les légumes et fruits de couleur orange, mais aussi dans certains légumes verts comme les brocolis, les épinards…. Ces aliments contiennent d’autres caroténoïdes comme l’alpha carotène et la crypto-xanthine également précurseurs à un degré moindre.

 

Cette conversion se fait en fonction des besoins de l’organisme ce qui évite tout risque de surdosage. En revanche, pour que cette transformation se fasse correctement, on veillera

  • A bien mastiquer les légumes et fruits, surtout s’ils sont crus pour accéder à ces nutriments,

  • A consommer ces produits avec des graisses, et à avoir une bonne fonction biliaire car les caroténoïdes sont liposolubles, tout comme la vitamine A,

  • A avoir une bonne fonction thyroïdienne, pour stimuler l’enzyme de conversion

  • A avoir suffisamment de fer, cofacteur de l’enzyme de conversion

  • A avoir une muqueuse intestinale en bon état, ce qui commence par une absence de dysbiose. Comme toujours, l’intestin est au cœur de votre santé !!!

 

C’est avec plaisir que je vous partage ces informations. Merci de mentionner la source si vous partagez à votre tour tout ou partie de mes articles.


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